Infos pratiques Mongolie

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Pour commencer voici le diaporama de Lola qui vous présente le pays. Pour la première fois elle y intègre les dessins qu’elle réalise (vous me direz ce que vous en pensez mais je crois qu’elle commence à vraiment bien toucher !). Cliquez ici : La Mongolie

Et puis avant de vous donner les infos pratiques à proprement parler il faut que je vous dise un secret : je crois que la Mongolie vient de prendre la première place de mes pays préférés (juste devant Oman) ! Oui bon d’accord, ce n’est peut-être pas un secret tellement je vous ai déjà dit que je m’y sentais bien…

Mais j’ai envie d’en remettre une petite couche ! C’est un pays qui ne peut pas laisser indifférent. Je ne sais pas si elle chamboule tout le monde comme ça mais personnellement, elle m’a remué les tripes. Déjà parce que je me suis sentie toute petite face à l’immensité de ces contrées si peu habitées. D’un côté je me suis sentie connectée à ces hautes montagnes, ces longues steppes, ces grands lacs… J’étais bien à ma place, apaisée et libre. Mais paradoxalement, cette grandeur et cette liberté sont parfois oppressantes. On prend conscience, comme dit la chanson que « même en 100 ans, je n’aurai pas le temps de visiter toute l’immensité d’un si grand univers ! » Et bien que nous ayons pris deux mois pour parcourir le pays, bien évidemment ce n’est encore pas assez…

Et puis, prendre le temps c’est aussi avoir le temps et le luxe de se poser tout plein de questions existentielles ! Genre : je fais quoi, moi à mon petit niveau pour ne pas (trop) dégrader cette si belle planète ? La Terre est quand même plus belle sans nous ! Ce ciel bleu de Mongolie sans trace d’avion, ces vertes steppes sans l’ombre d’un poteau électrique, les animaux en liberté… Les nomades Mongols vivent sans eau courante ni électricité, ils s’adaptent aux besoins de leurs troupeaux, bien plus en harmonie avec la nature que la plupart des êtres humains. Combien de temps leur mode de vie va-t-il perdurer ? N’ont-ils pas raison de vivre ainsi ? Mais ont-ils le choix ? N’ont-ils pas droit eux aussi à plus de confort ? C’est quoi le progrès ? C’est quoi faire partie d’une société ? C’est quoi trouver sa place, son rôle dans le monde actuel ?…

Bref, pas besoin d’aller jusqu’en Mongolie pour se poser toutes ces questions me direz-vous, mais n’empêche qu’ici elles m’ont sauté aux yeux tous les jours, et j’ai du mal à m’en remettre… Jamais je ne me suis sentie aussi libre qu’en Mongolie. Jamais je n’ai été aussi triste de quitter un pays.

Parc National Khögno Khan (123)

Bon ben du coup j’ai peut-être suscité des envies? alors maintenant voici les formalités pour y venir par la route !

Visas :

Nous avons demandé nos visas au consulat de Mongolie à Moscou (coordonnées GPS et horaires indiqués sur Ioverlander). 70 $ par personne à payer en cash + une photo d’identité chacun/photocopie passeport et pour le chauffeur du véhicule photocopie du permis de conduire français et de la carte grise du véhicule. Il faut aussi présenter tous les originaux au guichet et remplir les formulaires qu’on nous donne. C’est rapide, deux jours après nous retournons au même guichet les récupérer.

Prolongation de visa à Oulan Bator : fournir une photo d’identité, la photocopie de la première page du passeport et de celle avec le tampon d’entrée dans le pays. On paye au nombre de jours supplémentaires demandés (3600 tugriks/jour), 30 jours maximum (payables par carte bancaire). Le temps de remplir les formulaires (pour les adultes seulement) et de payer, en une heure et demie c’est fini !

On peut faire la demande même si on est juste entré dans le pays alors que si on fait la demande à Olgii (à l’ouest) les autorités refusent et vous disent que vous avez le temps d’aller jusqu’à la capitale pour le faire.

Oulan Bator (6)

Entrée depuis la Russie par Taschanta :

Tout comme un mois avant en entrant en Russie, on ne s’explique pas la lenteur des douanes mongoles… On arrive à 11h et on repart à 16h30. Entre les deux rien de spécial … Une pseudo désinfection des pneus qui coute moins d’un euro et de l’attente, encore et toujours. Il n’y a pourtant pas tant de véhicules que ça… Une fois de plus nous sommes bien contents d’avoir notre maison roulante. On s’y fait à manger en même temps que la pause dèj des douaniers qui dure une heure et demie…

La fouille du véhicule est très succincte, une douanière regarde vite fait dans les placards ; elle lorgne un moment sur une bouteille de vin puis lâche l’affaire ! Pendant ce temps on attend trois plombes pour faire enregistrer nos passeports…

Pas besoin de Carnet de Passage en Douane.

Assurance véhicule :

Après la frontière, il y a une petite guérite sur la gauche, est-ce officiel ? Bonne question ! Mais pour deux mois d’assurance à environ 35€ (on a payé avec le reste de nos roubles) on s’est dit que ça ferait toujours un papier à présenter en cas de contrôle policier (que nous n’avons pas eu !)

Monnaie :

Le tugrik (il n’y a pas de centimes tellement ça ne vaut pas grand-chose). 1 € = 3000 tugriks Que des billets (qui sentent le mouton !), pas de pièces.

On a réussi à retirer dans les automates vert et blanc avec nos cartes N26 et Max, pour les autres automates ça ne fonctionnait pas. Pour les paiements par carte aussi c’était assez aléatoire (supermarchés ou stations-service) donc mieux vaut toujours avoir une certaine somme en espèces sur soi (notamment dans l’ouest où les villes se font plus rares).

Monnaie mongole - les tugriks (2)

Monnaie mongole - les tugriks (4)

Gasoil / GPL

Le prix varie d’une station à l’autre et d’une région à l’autre mais souvent entre 2200 et 2600 tugriks le litre. Dans les plus grandes stations on peut payer par carte bancaire. La qualité du gasoil n’est vraiment pas terrible. On ajoute du bardhal chameau, un additif pour améliorer la combustion et éliminer les impuretés. Pour notre véhicule ça va mais pour les plus récents cette mauvaise qualité peut vraiment poser problème.

Pour le GPL il n’y en a pas partout, on a trouvé à faire remplir nos bouteilles de gaz près d’Oulan Bator. Environ 0.45€ le litre.

De Naranbulag à Songino - Itinéraire T3 (162)

Climat :

Pour avoir les températures les plus clémentes possibles, nous étions vraiment à la bonne période, à savoir juillet-août. La journée nous avions aux alentours de 20° en moyenne sauf dans certaines parties montagneuses où il faisait plus frais, et dans le désert du Gobi où il faisait beaucoup plus chaud ! Les nuits en revanche étaient toujours fraiches et ça c’est plutôt sympa pour bien dormir !

L’inconvénient c’est que l’été est aussi la période des pluies et des orages. ça ne dure jamais trop longtemps mais c’est plutôt violent ! Nous avons eu aussi pas mal de moustiques dans la partie ouest.

Vallée de la Tamir - K4 (33)

Sur la route :

Alors l’état des routes c’est LE sujet en Mongolie ! D’ici peu, c’est certain, tous les principaux axes seront finis de goudronner par les Chinois… Mais : combien de temps tiendront ces routes ? On a clairement vu que des routes d’à peine deux ans étaient déjà toutes trouées, gondolées etc ! Elles ne résistent pas aux rigoureux hivers et au passage des poids-lourds. C’est déconcertant parce qu’après tant de kilomètres de pistes on a envie d’appuyer sur le champignon en voyant le bitume mais c’est risqué parce que d’un seul coup ça saute comme sur des dos d’âne. Il vaut mieux garder une voiture devant soi en ligne de mire pour voir comment elle se comporte ! De toute façon il faut aussi rester très prudent car les troupeaux d’animaux qui coupent la route sont très fréquents.

Donc même si comme nous vous partez équipés du très bel ouvrage ci-dessous, il n’est pas dit que les routes goudronnées soient aussi bonnes que prévu. Et pour ce qui est des pistes, il faut toujours se dire que la difficulté est au-dessus de celle qu’ils indiquent car eux sont des « quatrequatreux » qui ont bien plus l’habitude que nous. Alors évidemment un 4×4 est bien plus adapté pour visiter en profondeur le pays et aller découvrir des endroits encore plus sauvages. Mais franchement on ne s’est pas sentis frustrés par le fait de ne pas en avoir. Notre bon Harry et son pilote ont fait du bon boulot et on s’est régalés sans prendre de risque.

De Khovd à Naranbulag - piste T4 (200)

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La Police est vraiment peu présente sur les routes en dehors des grosses villes. On croise des fausses voitures en revanche !

Sur la route (7)

Sur la route (18)

Il y a quelques péages aussi, au niveau des grandes villes mais quelques centimes seulement à chaque fois.

Les Mongols ne conduisent pas très bien, du moins ils conduisent comme ils veulent, en pensant être seuls sur la route ! Ils sont impatients et doublent facilement.

La voiture phare ici est la Prius hybride avec une gestion électrique au démarrage. Elles ne valent que 3000€ neuves, importées du Japon donc avec le volant à gauche. Ces voitures passent absolument partout même quand on n’y croit pas, grâce à une gestion électronique de l’adhérence en mode électrique (la puissance est portée sur la roue qui adhère).

Sur la route (17)

Sur la route (16)
Route pour Oulan Bator (11)

Eau :

Aucune difficulté pour trouver de l’eau en Mongolie, mais pas dans les stations-service comme on en a l’habitude. Il faut se rendre dans les « maisons de l’eau », il y en a une ou plusieurs dans les villages, en fonction du nombre d’habitants. Elles peuvent être gratuites ou payantes, en automatique (avec des cartes que nous n’avons pas) ou bien avec des horaires d’ouverture et des gens qui ouvrent et ferment le robinet pour nous ! On a pris le pli de donner 1000 tugriks à chaque gros plein (0.33€) mais parfois on nous demandait beaucoup moins. Les locaux boivent directement cette eau mais nous la purifions.

Tosontserleg - Itinéraire T3 (4)

Bivouacs/Sécurité/Déchets :

Bon alors là, je ne peux que dire que la Mongolie est un immense terrain de camping à elle toute seule ! C’est une terre de nomades, on peut se mettre absolument où l’on veut, il n’y a pas de terrains clôturés ou très peu. Il faut juste faire attention aux accès et se méfier des abords de lacs, rivières, qui peuvent vite se transformer en terrain boueux après les fortes pluies et orages qui sont très réguliers en été, notamment le soir et la nuit.

Nous n’avons ressenti aucune insécurité dans ce pays. Le seul point négatif vis-à-vis des locaux serait l’alcool qu’ils consomment en grande quantité (vodka et bière principalement) et qui peut les rendre lourds voire agressifs. Je pense qu’il vaut mieux éviter de boire de l’alcool avec les locaux.

De manière générale les Mongols sont souriants et agréables. Ils viennent souvent faire les curieux autour du camping-car voire dedans, sans qu’on les y invite d’ailleurs. Ce n’est pas un manque de politesse, c’est juste une façon de faire différente de la nôtre. On ne s’y habitue pas vraiment, parfois ça nous fait rire mais parfois ça nous agace, parce que ce jour-là on est moins disposé, parce que ce jour-là on a envie d’être tranquille… Mais ça ne dure jamais trop longtemps, c’est juste de la curiosité et de l’émerveillement face au confort que présente notre maison roulante. La barrière de la langue se fait clairement sentir en Mongolie et c’est frustrant. Très peu de personnes parlent anglais en dehors de la capitale.

Au milieu de la steppe on voit parfois débarquer près de notre bivouac, un motard qui nous observe un moment, accepte un thé, un café ou un simple verre d’eau, souvent sans un mot, et puis repart !

Rencontres - Mongol Els - T1 (7)

Gorges de Chuluut - T3 (131)

Pour ce qui est de la pollution, qui dit peu de population dit peu de déchets mais aussi peu de valorisation de ces déchets. Il semble que les plastiques soient triés dans les grandes villes, du moins il y a parfois des containers à cet effet.

A Oulan Bator, quand nous étions garés dans notre « rue des Français », nous avons été surpris d’entendre une jolie musique sortir du camion-poubelle pour annoncer son arrivée aux habitants et commerçants qui, s’ils sont présents sortent alors leurs sacs en direct plutôt que de les laisser sur le trottoir. Donc la belle mélodie (« Je n’pourrai jamais t’oublier ») du chef d’orchestre français Paul Mauriat sera pour nous toujours associée aux poubelles d’Oulan Bator !

Oulan Bator

Mais ailleurs les habitants ou les municipalités brûlent tous leurs déchets à ciel ouvert. On trouve malheureusement beaucoup de cadavres de bouteilles dans la nature (bières et vodkas évidemment).

En parlant de cadavres on est régulièrement tombés, lors de nos promenades, sur des carcasses d’animaux plus ou moins anciennes. Nos enfants ont l’habitude maintenant mais c’est vrai qu’avec des plus petits ça peut surprendre.

Parc National Khögno Khan (17)

Volcan Khorgo  - T3 (19)
Volcan Khorgo  - T3 (26)
De Khovd à Naranbulag - Piste T4 (157)

Internet/Téléphone :

Le roaming ne fonctionne pas en Mongolie pour Internet. Nous avons donc opté pour des cartes SIM locales. Chez Skytel je ne sais pas si c’était une offre ponctuelle mais on a eu des cartes de 10 GB pour 1000 tugriks (valables un mois) soit 0.33€ ! C’est le forfait le moins cher qu’on ait jamais eu pour le moment ! Attention quand on achète la carte même si on ne s’en sert pas tout de suite, elle est validée informatiquement et donc sa validité de 30 jours démarre. Le plus compliqué en fait c’est de trouver les vendeurs de carte SIM car même si plusieurs boutiques ont sur leur devanture les logos de plusieurs fournisseurs de téléphone, elles ne vendent pas pour autant les cartes SIM ! Il vaut mieux trouver dans les grandes villes les magasins officiels de ces marques. Il parait que Mobicom a une meilleure couverture mais nous avec Skytel ça nous a suffi, on ne venait pas en Mongolie pour être très connecté !

Il y a peu de réseau Wifi.

Décalage horaire :

Nous avons encore avancé nos montres d’une heure par rapport à la Russie, soit un décalage total de 6 heures avec la France

Nourriture/Restos :

Bon alors clairement, ce n’est pas pour sa nourriture qu’on aime la Mongolie ! Mais on nous avait tellement dit qu’on ne trouvait rien de bon à manger qu’on a plutôt été agréablement surpris !

On avait donc fait d’énormes réserves en Russie, ce qui nous a permis de nous faire plaisir régulièrement. Les premières choses qui nous ont vraiment manqué ce sont les fruits et légumes frais. Dans les petits villages de l’ouest il n’y avait vraiment rien, mais dès qu’on traversait une grande ville on trouvait plus de choix, sauf au niveau des fruits : pommes ou bananes ! Quand il y avait autre chose c’est souvent le prix qui nous arrêtait car c’était plus cher qu’en France ou pareil ! Normal, tout est importé.

Parfois plutôt que de faire ses courses, il est plus intéressant de manger dans la rue ! On mange pour vraiment pas cher dans les guanz, petits restos de bord de route. Il faut juste réussir à faire comprendre ce qu’on veut manger, car les menus ne sont jamais traduits (et on ne lit pas le mongol même si leur alphabet est presque identique à celui des russes et que donc ça fait 3 mois qu’on voit des caractères en cyrillique partout)! Souvent on regarde ce que les autres clients ont dans l’assiette et on montre ce qu’on veut ! C’est souvent les mêmes plats qui sont proposés et généralement à base de viande de mouton ou de bœuf (mais tellement fort qu’on ne fait pas la différence !). Donc ce n’est pas mauvais, mais c’est gras et lourd alors au bout d’un moment, nos papilles et nos estomacs se lassent ! Les plats cuisinés sont entre 5000 et 6000 tugriks donc moins de 2€ et ils sont copieux. Les beignets (khouchours) ou les grosses ravioles (bouz) sont à moins de 30 centimes l’unité et en général un bon mangeur en engloutit 5 !

Chez les familles on nous propose souvent du thé au lait mais on ne l’a jamais vraiment trouvé bon. Il était toujours trop dilué, sans goût. Mais on le préfère nettement à l’aïrag, LA fameuse boisson dont raffolent tous les Mongols, à savoir du lait de jument fermenté. C’est vraiment trop aigre pour nous ! Pareil pour les petits fromages séchés pendant des semaines : nos papilles ne peuvent pas ! Les gâteaux secs genre tourtisseaux, ça, ça passe et le yaourt frais sucré aussi !

Menu en mongol

Sur la route du Gobi -resto (5)
Sur la route du Gobi - chez les éleveurs nomades (209)
Sur la route du Gobi - chez les éleveurs nomades (208)

Visites/loisirs/tourisme :

Les entrées des temples à visiter ou parcs naturels ne sont pas très chères : moins de 3€ par personne la plupart du temps. Les enfants paient parfois.

On s’est fait plaisir en s’offrant une excursion de 9 jours dans le désert du Gobi et ça valait vraiment le coût/coup. Nous sommes passés par l’agence VAST MONGOLIA TOUR qui propose des excursions à la carte, s’adapte vraiment à la durée et centres d’intérêt de chacun. Nous étions deux familles, ce qui permet de réduire le coût car les frais fixes du véhicule et chauffeur sont les mêmes. Nous avons choisi une formule sans les repas car sinon il faut une personne supplémentaire à payer. Nous avons donc payé 650€ pour 4 personnes et 9 jours, ce qui inclut le transport, l’hébergement, le prêt de matériel de camping pour se préparer à manger et l’accès aux sites touristiques. Comme chauffeur nous avons eu le patron, Soyoloo, qui est vraiment adorable. Pour les futurs voyageurs, nous vous conseillons vraiment ses services! Il parle bien anglais, a beaucoup d’humour et est toujours de bonne humeur !

Sur la route du Gobi - chez les éleveurs nomades (10)

Voilà donc notre budget dépensé pour la Mongolie :

Sachant que nous avions fait un énorme plein de courses en Russie en prévision du manque de nourriture variée en Mongolie !

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Sortie de Mongolie vers la Chine à Zamyn-Uud:

Un peu le bordel cette sortie de Mongolie !

On s’est donc regroupés avec les 7 autres familles avec qui nous traversons la Chine. Déjà on est arrivés la veille et les policiers n’ont jamais voulu qu’on reste dormir à la barrière. Alors on s’est levés à 5h du mat pour essayer d’être dans les premiers. Mais deux heures après les douaniers nous ont fait savoir que ce n’était pas la bonne barrière ! On a cru comprendre qu’ici c’était fermé… pour aujourd’hui, pour la semaine, pour toujours ?????? Bonne question !

Demi-tour et on file à 2-3 km de là où il y a du remue-ménage en bord de route et des douaniers qui nous font signe de nous garer sur le côté. Les gens n’ont pas le droit de se rendre en Chine à pied, il y a donc tout un tas de jeeps chinoises qui font des allers retours pour venir chercher des passagers… Sauf que nous c’est avec nos camions qu’on aimerait passer ! On nous dit de patienter mais on est excités comme des puces et on trépigne ! Finalement à 10 h on nous fait signe de passer. Mais on nous réclame une taxe de route de 150 yuans, la monnaie chinoise, que nous n’avons pas encore, forcément ! On n’est pas encore en Chine qu’il faut déjà raquer, ça commence bien ! On paye bêtement 22€ (taux de conversion pas du tout à notre avantage) car les premiers de la file ont payé et qu’on se sent (bêtement) obligés de faire pareil ! Mais ça c’est l’effet groupe mêlé à l’euphorie de changer de pays car tout seuls on aurait sûrement réfléchi plus longtemps à payer cette taxe… Du moins on aurait tenté le « je n’ai vraiment rien sur moi, désolé » ! Bref, on a eu un ticket officiel mais on l’a eu mauvaise quand même !

Du coup on n’a pas payé la taxe de sortie de Mongolie, de 5000 tugriks par personne car là pour le coup on n’avait vraiment plus de monnaie locale !

De l’autre côté de la frontière nous attendait notre guide chinois, Xia, mais ça, je vous le raconte dans un autre article !

@ bientôt !

Lac telmen - Itinéraire T3 (20)

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