1070 km en 10 jours
Tout d’abord, présentation du pays par Lola : L_ARMENIE
Entrée depuis l’Iran par la ville de Nordooz (il n’y a qu’un seul poste frontière de toute façon !)
Alors si vous avez bien regardé le diaporama de Lola, vous savez que pour des raisons politiques l’Arménie a ses frontières fermées avec la Turquie et l’Azerbaïdjan. Donc deux solutions pour entrer dans le pays : par l’Iran au sud ou par la Géorgie au nord.
Dès qu’on arrive du côté arménien le ton est donné : NON à la corruption ! Des affiches partout indiquant que la frontière est gratuite et que personne ne doit nous demander quoi que ce soit ! Si c’est le cas, des numéros de téléphone sont indiqués pour prévenir les autorités…
Pas besoin de visa pour les ressortissants européens.
Formalités simples et rapides mais passage aux rayons X pour le véhicule. Juste un peu de difficulté pour les douaniers à comprendre notre carte grise française. Et aucun ne parlait anglais.
Pas besoin de carnet de passage pour le véhicule. Juste une taxe de route à payer 10 000 Drams (18€). Normalement il faut aussi prendre une assurance mais comme c’était fermé on a roulé sans… ( pas bien )
Monnaie :
Le dram : 555 drams pour 1€ environ
Bureaux de change ou distributeurs automatiques partout.
Gasoil :
Venant d’Iran on le trouve cher mais actuellement c’est pratiquement moitié moins cher qu’en France ! Ça va nous faire drôle en rentrant ! Donc le gasoil est à 460 drams le litre environ, les prix ne sont pas partout pareils et il y a plusieurs qualités de gasoil. Pas toujours évident de trouver des stations pour gasoil car beaucoup de véhicules roulent ici au gaz.
Sur la route :
État des routes catastrophique ! Même les axes principaux. Comment vous dire ? elles penchent ou elles sont tordues, enfin ça secoue dans tous les sens ! Inutile de faire des pistes pour tester notre châssis, les routes arméniennes sont parfaites, et il tient très bien ! Beaucoup de travaux, on imagine que la taxe de route sert à ça ! Peu de présence policière, aucun contrôle pour nous.
Eau :
Aucune difficulté pour trouver de l’eau. Comme c’est un pays très montagneux, on trouve des sources naturelles absolument partout. Tout le long des routes il y a des tuyaux ou robinets qui coulent et elle est potable.
Bivouacs :
On peut bivouaquer librement en Arménie. La seule difficulté parfois est de trouver des espaces plats. Comme il pleut beaucoup et souvent, les bas-côtés se transforment vite en terrain boueux… Nos bivouacs intéressants sont sur Ioverlander. Il fait souvent froid la nuit à cause de l’altitude. Nous avons régulièrement la visite de grands troupeaux de moutons ou de vaches, et aussi pas mal de chiens errants, assez gros mais pas agressifs.
Internet/Téléphone :
Venant d’Iran ça fait du bien de ne plus subir la censure ! Yes, je peux remettre le blog à jour et on peut de nouveau téléphoner par Whatsapp ! Bien qu’elles ne soient vraiment pas chères ici nous n’avons pas acheté de carte SIM locale. On n’est restés qu’une dizaine de jours dans le pays et on trouve du bon wifi ouvert très facilement, que ce soit sur les sites touristiques ou dans la moindre petite ville.
Nourriture :
Gros changement en venant d’Iran, on trouve de nouveau du cochon et de l’alcool ! Les supérettes ont souvent un rayon de bières, vin et vodka beaucoup plus achalandé que celui des fruits et légumes… Pensant acheter du vin arménien, c’était en fait du Kagor, sorte de Porto plus sucré, très bon ! Il faut parfois avoir l’œil pour repérer les épiceries qui se situent souvent au rez-de chaussée ou sous-sol de bâtiments d’apparence glauque. Le pain est très bon. Dans le centre et au nord on a trouvé plus de fruits et légumes en vente en bord des routes à des prix vraiment intéressants. Pour nous c’était la saison des fraises, cerises et abricots, miam ! Le coût de la vie est bien plus bas qu’en France.
Visites :
La plupart des visites que nous avons faites étaient gratuites, sauf les ruines de la cathédrale Zvarnots et le temple de Garni, tarif pour les étrangers 1500 drams/personne. Il y a vraiment beaucoup de monastères et d’églises, on peut facilement en faire une indigestion mais les sites naturels dans lesquels ils se nichent sont de toute beauté !
Contact avec les locaux :
Comme j’en ai déjà parlé dans mes articles, le contact avec les Arméniens est facile et agréable. Beaucoup n’osent pas nous aborder car ils ne parlent pas anglais mais on sent la curiosité. Et puis on arrive toujours à se comprendre quand il s’agit d’inviter l’autre à boire un coup ! Attention, leur boisson préférée est ce qu’ils appellent vodka ! Une eau de vie souvent maison, très forte, un coup c’est de la prune, un coup de la poire, de l’abricot… On prend un petit verre cul sec à la santé des enfants, un autre à celle des femmes, des Arméniens, des Français etc. et on finit couché !! On vous aura prévenus !
Venant d’Iran, forcément le changement est brutal ! Pour se saluer on se fait de grosses accolades, même si on ne se connait pas et même entre sexes opposés. La première fois, ça m’a vraiment surprise ! Filles et garçons se tiennent par la main ou dansent en public à la fin des repas ; bien que souvent les groupes croisés étaient essentiellement masculins. Les gens parlent beaucoup plus fort et ils écoutent de la musique à fond dans les voitures ou à l’extérieur !
Ci-dessous, ce ne sont pas des locaux mais des Indiens en vacances qui voulaient se faire prendre en photo avec Pablo, mais ce dernier n’était pas du tout d’accord ! J’ai du négocier en nombre de biscuits pour qu’il accepte ! Ah le fripon !
@ bientôt en Géorgie !
Bonjour Lola
Ravie de te lire et de découvrir us et coutumes de ces peuples si différents aux frontières si proches.
Demain midi crêperie avec ta mamie à Bretignolles.
Super beau temps.
Bonne route. ..
Maryvonne
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Oh, mais ça fait très très très envie d’aller en Arménie, tout ça !!!
Nous, c’est sans véhicule : en transports en commun…
Bon retour !
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Bonjour, actuellement en Arménie on se demandait s’il y avait un contrôle d’assurance à la sortie du territoire comme en Géorgie (pour nous).
Merci et bonne route !
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Nous n’avons eu aucun contrôle au poste de sortie vers la Géorgie 😉
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